jeudi 29 avril 2010

Québec, thèse et avenirs multiples



Il est donc temps de finir ce livre sur Bergson - enfin, finir, c'est un bien grand mot. FINIR. Je devrais plutôt dire "raffermir" ou "dynamiser", car il me reste en effet encore beaucoup d'éléments à apporter à cette chose avant de l'appeler un livre.
La semaine prochaine je retourne à Québec - pour l'événement des grands événements de la saison: la soutenance de thèse de Troi. Donc pour une fois, les illustrations de ce message sont tout à fait appropriées: Québec - et l'alcool de menthe, thème principal de la thèse.
Sinon, je pense au prochain appel à communications pour la soglitude, ainsi qu'à un journée d'études "soglitudes 2" à Québec ou à Montréal. Il faut étudier les possibilités.
Je suis assez contente des retours positifs par rapport à la publication du numéro sur les seuils - et j'espère qu'il y en aura encore beaucoup.
Dans mes réflexions et rédactions autour de Bergson, je suis encore prise dans la question du moi multiple ou du moi double. Je travaille un peu sur les conceptions de Merleau-Ponty et de Thomas Nagel sur le moi persistant. J'ai du mal à comprendre le moi comme un fond solide sur lequel se meut la diversité de l'expérience. Finalement, je dois quand même être d'accord avec la durée comme fondement du moi ( ce n'est donc pas pour rien que j'écris sur Bergson).
Mais la durée est elle-même multiple me semble-t-il et joue dans un va-et-vient sur les retours et les créations d'une identité. La durée est à la fois histoire et mémoire, et rappels incongrus par les rêves et les souhaits. Souvent aussi constituée de peurs et d'inquiétudes par rapport au présent et à l'avenir. Parler d'une durée de moi ne serait alors pas suffisant pour expliquer la dynamique de la conscience?

1 commentaire:

  1. Bonjour !
    Je connais pas mal Bergson pour faire un mémoire dessus. Si j'ai bien compris, c'est la conjonction d'un moi statique avec un moi dynamique qui pose problème? Il faut avouer que l'identité, comme concept de base est pas mal statique, c'est même un truc en math. D'où le fait que beaucoup d'auteurs en reste avec une sorte de moi permanent. Maintenant à ces auteurs il faut ploguer le changement, d'où un autre moi ! Enfin, pour ma part, je travaille sur le concept de création en esthétique.
    Je ne suis pas inscrit sur les blogs, mais si ça te tente de discuter de Bergson ou autre tu peux me faire signe.
    Très intéressant comme Blog !
    Jean-Sébastien Garceai

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