samedi 7 mai 2011

le seuil et le moi



Pour éviter toute confusion avec l'utilisation ésotérique du mot "seuil", je veux apporter ici quelques précisions sur mon usage du terme. Le moi est dans un état de nécessaire ouverture au changement et aux variations dans le réel qu'il perçoit, en même temps, il garde un équilibre dans son identité propre. Les maints changements qu'il perçoit, il les intègre, les ramène à une unité,une sorte de pôle comme Husserl l'appelle. Mais le moi-pôle n'est peut-être pas assez versatile dans cette nécessité de fluidité. Je pense qu'il faut intégrer un peu du moi-processus que l'on trouve chez Hegel, ou de façon plus déployée encore chez Whitehead. Le moi doit à la fois être tourné vers l'extérieur, comme il l'est chez Joyce, et pouvoir revenir sur soi, comme chez Hegel. Pour trouver l'équilibre je trouve que le mot "seuil" caractérise bien le phénomène. Il rapproche le mouvement et la stabilité, et exprime la nécessité d'attacher et de séparer.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire