dimanche 19 octobre 2008

Idée de l'Europe


Le colloque qui avait lieu à Nantes le 17 octobre, organisé par Ari Simhon et Jean-Marie Lardic portait sur l'Europe et la phénoménologie.
J'ai appris que l'idée de l'Europe est une idée grecque- l'idéal humaniste d'une société intelligente- à laquelle tout peuple intelligent peut adhérer. Mais cette idée, cet idéal n'a apparemment pas souffert de la Seconde Guerre Mondiale qui a dû normalement endommager cet idéal où on a assisté à un massacre de tout ce qu'un idéal européen peut représenter. A quoi sert une idée si elle n'est pas mise à l'épreuve du réel? Que devient la dialectique hégélienne alors? Le réel doit agir sur l'idée, la remettre en question, permettre de penser les rapports entre les personnes, permettre de repenser la démocratie, la renforcer? La construction d'une communauté européenne va dans le sens d'une conciliation, pour éviter que les peuples européens ne s'assassinent entre eux ou à l'intérieur, me semble-t-il. Ce colloque semblait dire que l'idéal grec (et j'aimerais que l'on m'explique en quoi c'est encore une idée grecque de nos jours) n'était pas mis en danger par ce qui arrive, parce que l'idéal se déploie dans un monde idéal. Je doute que cette pensée élitiste d'une philosophie au-delà du réel nous fasse beaucoup de bien.

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