mercredi 8 octobre 2008

Réponse et autres choses

Oui, les entrelacs! Donc, nous avons deux faces, celle qui touche et celle qui est touchée qui sont en fait la même face, vue d'un angle différent et on revient à la question des points de vue. C'est ici encore plus fascinant parce que le point de vue change en lui-même tout en restant le même. Ceci rejoint la question de l'identité de la personne, changeante parce qu'elle varie d'un instant à l'autre tout en restant la même vue de l'intérieur, elle revient toujours sur soi comme dans un mouvement naturel. La limite entre ce qui est privé et ce qui est public devient floue, elle nous met dans la relation à l'autre comme dans un seuil! Nous sommes jetés dans un rapport toujours fluide. Un instant nous donnons à l'autre, en même temps nous nous retrouvons pour donner, et recevoir? On est peut-être plus heureux quand on n'essaie pas de se fixer sur un état mais en acceptant cet entre-deux comme une frontière qui coule. (le seuil)

2 commentaires:

  1. Je crois que ce que le seuil nous dit c'est que les limites entre différentes choses sont floues, mouvantes, qu'il y a énormément de trafic, d'entrées et de sorties entre un lieu et un autre ou entre un état et un autre. Mais ce que le seuil marque aussi, c'est, malgré le caractère flou et mouvant des limites, les différences irréductibles qui subsistent.

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  2. tu crois que le seuil nous dit quelque chose, c'est très intéressant, peut-être qu'il faudrait en effet interroger le seuil lui-même pour développer un questionnement de l'intérieur. Cependant, le seuil lui-même (en soi) apparaît plus comme une frontière et accentue en effet les différences entre les choses, même si elles sont temporaires elles aussi.La frontière qui coule aurait alors elle-même deux faces, une qui conserve et une qui sépare. Encore une fois, Aufhebung doit donc être traduit par seuil ?

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